Orri honetan Xabier Soubelet bere margolari bizian izan dituen kritikak eta artikuluak agertzen dira, bakoitx idatz izan den hizkuntzan.Beraz itzulpenik ez da agertuko.

Katalogoak

Miguel Sanchez Ostiz idazleak idatziak
Alejandro Arizkun Cela irakasle eta aktoreak idatzitak
Jose Miguel Elorz, Angel Marrodan eta Salvador Martin Cruzek idatzitako kritikak
John Dear Canadako Kritikoarena
Michel Rioux Quebeceko kritikoarena
Prentsa, Telebista (azken erreprtaiak)
ETB ko Post data, Elixabete Garmendiak egidakoa-05/11/25
Berria: Asier azpilikuetak idatzitako artikulua: 06/12/20eanPirenne aldizkaria, otsailako alean.
Fr3 Pays basque, frantses telebistako Perrine Durandeauren emankizuna, 2009ko ekainan.

• Title Title
• 
• 
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
•  

• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
• Title Title
•  

"Du fauvisme à l'expressionnisme"  de Anne de la Cerda dans la Semaine du pays Basque du 20 août 2010.

C'est à Arizkun, dans la vallée du Baztan en Navarre, à Sasternea, une demeure du 16°siècle fondée par la famille Goyenetche et transformée en atelier, que Xabier soubelet, natif de Ciboure, professeur de dessin au Lycée St thomas d'Aquin et investi dans le groupe Begiraleak, a choisi d'exposer ses toiles. A l'age de 22ans, il découvre les arts plastiques grâce à l'amitié qui le lie à Jose Mari Apezetxea, lui- même peintre du Baztan. Il intègre ensuite le collectif des peintres du Baztan composé de Ana marin, Apezetxea, rezola, kepa arizmendi, Tomas sobrino:" Le baztan est ma seconde famille, une région aux couleurs fortes, aux formes très structurées. l'atmosphèree, différente du Lapourd, conditionne la vision qu'on en a, presque géométrique."

Xabier soubelet représente les paysages de son Pays basque natal avec ses ports, ses villages et ses etxe blanches aux ambiances buccoliques qu'il affectionne particulièrement.Le peintre ayant perdu une partie de sa famille est très attaché à ses racines et à sa terre qui ne cessent d'inspirer ses oeuvres et ses écrits poétiques en euskara. En particulier, le chanteur disparu Mikel Laboa auquel le liait une amitié forte et originale: "Biziki laguna nuen, bitxiki laguna" comme il l'écrit sur son blog.

Les couleurs vibrent sous son pinceau qui délire entre un vert vif, un jaune éclatant, un  rouge tranchant sur la toile. l'artiste oscille entre fauvisme et expressionnisme. les paysages sont comme brossés, fouéttés par le mouvement du temps, du vent, de l'eau. D'une représentation figurative, le peintre stylise son paysage par quelques coups de pincequx circulaires qui transforment le tableau en une oeuvre abstraite à l'expressionnisme lyrique.......

XABI SOUBELET

Article paru dans le livre “Art à basque” de Paul Azoulay éditions “Art Vin” 2009

Tout ce que le peuple basque a vécu se manifeste en lui, et la puissance incisive de sa personnalité apporte quelque chose de neuf dans l’art en Pays Basque. Dans son magnifique atelier, j’ai trouvé, en examinant l’ensemble de son oeuvre, quantité de significations premières à ses tableaux. Il vous appartient de lui rendre visite à Arizkun, dans cette vallée du Baztan si chargée d’histoire, de tout observer attentivement pour tenter de trouver dans ses oeuvres, douces ou rugueuses, c’est selon, des significations secondes; je les pressens mais il faut qu’on en parle, et c’est urgent. Imprégné de culture basque jusqu’au fond de ses fibres nerveuses, nul mieux que Xabi Soubelet peut défnir une identité artistique nationale.

Xabier Soubelet Symphonie sur la création originelle: de Sylvie darreau, le 26 aout 2009, "Art et littérature"

La peinture de Xabier Soubelet aspire à un retour à la création originelle, celle du monde, celle du Pays basque et sans nul doute celle de sa naissance. Ses toiles reflétent la recherche continuée d'un monde pur, encore naïf, non entaché  des hommes, ni des peines de la vie..
Cette référence à l'origine s'exprime dans ses toiles par un mouvement impétueux circulairequi semble emporter tout le monde réel, mais qui en fait le crée. Magma colorée, sorte de  bing bang, qui donne naissance à un monde en couleurs, pas tout à fait réel , lui non plus car toujours empreint d'une vision très particulière du paysage, quelque chose de joyeux, musical, souvent bucolique et à la fois solide, ancré dans un Pays basque terrien et montagnard qui révèle un grand amour pour cette terre.
Au milieu des paysages, toujours une maison qui semble elle aussi dire l'enfance, une maison comme une mère éternellement prête à accueillir ses enfants, encore un signe de l'avant, comme pour supporter ou se protéger
de la dureté du monde actuel à laquelle Xabier Soubelet répond par la couleur.
Sa palette multicolore, chaude et à la fois très lumineuse caractérise son travail pictural, créant les formes qui composent des paysages tant réels qu'abstraits.
C'est sans doute là aussi l'aboutissement de sa recherche et de sa très grande productivité . Avec la maturité vient de plus en plus un désir d'abstraction, comme si Xabier Soubelet s'autorisait enfin à lâcher le monde rassurant de l'enfance, pour explorer le questionnement sans réponse de l'abstraction.
Si l'on cherche des références à ce à cette oeuvre on panse inmanquablement à Cézanne pour le traitement' des montagnes, Matisse pour la palette des couleurs et à présent Nicolas de Staël du côté des compositions abstraites.
lL'oeuvre de Xabier Soubelet respire le bonheur altier des prairies de l'enfance, c'est un monde qui ne connaît pas la douleur et qui existe dans toute sa puissance virginale, comme à l'origine du monde: la nature sans les hommes, même si la maison toujours présente est déjà le signe d'un temps qui s'écoule.
Véritables odes à la nature, les toiles de Xabier Soubelet chantent un monde joyeux et poétique. La vibration des couleurs et de la matière crée une harmonie qui signe le bonheur simple d'exister.

,