FLOUTIER SOUBELET

                                                                                                         UN BEAU CADEAU DE NOEL

Bientôt un nouveau livre de peinture  en librairie: EVOLUTION DU PAYSAGE BASQUE  Louis Floutier/ Xabier Soubelet

 

« En 2019, un travail alléchant me fut proposé, celui d’être partie prenante d’un livre qui aurait pour but de dévoiler deux artistes d’ époque et de styles différents, pour ne pas dire opposés, Louis Floutier, peintre figuratif du 20ème siècle et moi- même, actuel et plus contemporain. 
Ce projet me séduit immédiatement car c'était un grand honneur de figurer auprès d'un artiste de l’empreinte de Floutier dans une étude comparative de styles et d’attitude devant la toile. Simultanément un grand doute s’empara de moi car l’envergure du travail était de taille et j'ignorais absolument comment procéder. D’une part, l'idée de copier les œuvres de Floutier ne m'enchantait pas car ma tendance actuelle m'avait amené à me distancer du sujet traité et à ne le considérer que comme un prétexte pour développer ma penture proche de l'abstrait.
Comment peindre un thème si réel en côtoyant l'abstrait ? Mon esprit « Abstrootiste » ( abstr- root- abstrait et racines) va m'y aider, il va même me sauver. En effet les racines basques latentes que contiennent l’abstrait de mes tableaux vont me conduire à écarter définitivement la reproduction intégrale des toiles de Floutier. Toutes mes hésitations se dissipèrent alors et je pris la décision de me lancer dans ce projet tout en respectant mon style, moderne et sans contraintes. J’entrevis rapidement la conception libre de mon travail, tout en conservant le thème choisi par Louis Floutier.
Je pensais pouvoir montrer ainsi l 'évolution de la peinture basque à travers le temps. C’était d’ailleurs le but de Mary- Anne Prunet, initiatrice du projet. Aidé par son catalogue raisonné de l’œuvre de Floutier, je me lançais dans la conception du premier tableau d’une série de quarante- cinq : « Le quai Ravel » de Ciboure.

Mes doutes qui ne s’étaient malgré tout pas totalement dissipés, allaient naturellement me conduire à peindre deux toiles, l’un, coloré et lumineux, absolument abstrait, l’autre figuratif et dans le respect de l’esprit du peintre luzien ».

Le chemin était définitivement ouvert !