Ce tableau est la deuxième partie de la trilogie Gernika. Il repésente d'une manière abstraite le bombardement du 26 avril 1937. Il a été vendu en novembre 2024.
L'ambiance générale reflête la destruction et désolation généralisée. les couleurs essentielles sont le rouge sang et le bleu gris, symbolysant le jour de pluie.Elles contrastent avec celle du tabeau de Picasso en noir et blanc.
1 Txoria badator txoria badoa( huile sur panneau de (1m 30 x 1.30m)
En haut à droite et au milieu , sur un fond gris rappelant ce jour de crachin, des avions noirs traversent le ciel gris, laissant apparaître des coulis de peinture symbolisant les bombes lachées sur la ville. Ces Stukas ressemblent ici à des armes de poing, des luggers menaçants qui rappellent la fabrique d'armes locale ASTRA , qui avait été sciemment épargnée du bombardement afin d'alimenter en armes les troupes au sol entrées à Gernika quelques jours après le massacre.
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Sous les avions, des explosions de couleur bleue, blanche et ocre rappellent ll' éclat des bombes. En haut et à gauche apparaît un ours protecteur, prenant la place exacte du taureau déssiné par Picasso et qui symbolisait l Espagne franquiste. Cet ours, emblème du carnaval basque et vénéré au Pays Basque etdans toutes les Pyrennées, fait penser à ces ours qui, dans les rivières nordiques, attendent les saumons qui remontent vers la source de leur naissance,et les attrappent à pleines mains, pour les dévorer et s'en rassasier. A la manière d'un King Kong protecteur et imbattable, il se tient prêt à intervenir avec ses lourdes pattes et à balayer les avions ennemis susceptibles d'attaquer Gernika à nouveau.
4 Les explosions sont de toutes les couleurs et le rouge symbolisant le sang occupe une place notoire.
5 Dans cette ambiance de sang rouge, l'arbre vert lumineux apparaît en forme de coeur, plein d'espoir. Il symbolise l'abre de Gernika qui survit au bombardement et qui verra pousser de nouveaux bourgeons sur ces branches.On peut néanmoins y distinguer un impact de balle, d'où provenait un jet de sang, soigné et recouvert d'un vert couleur d' espérance.
6 En bas à gauche, Le pont Renteria qui n'avait pas été bombardé afin de permettre l'entrée des troupes franquistes au sol, apparaît ici avec un toréro qui l' emprunte, personnage symbolisant l' Espagne et en osmose avec le taureau de Picasso.Les reflets bleus sur la rivière sont tachés de rouge de sang.
8 Voici le gros plan du torero avec sa montera et sa cape rouge, tachée de sang . A ses côtés un dragon jetant su feu de sa geule menaçante.
9 Le rouge, omniprésent dans le tabelau, apparaît sous des coups de pinceaux vifs montrent la violence de l'attaque et le sang qui gicle sur le sol.
10 Enfin, la partie sombre montre l' écroulement des immeubles et des maisons ainsi que la poussière qui s'en dégageait.les quelques formes verticales qui subsistent montrent les murs délabrés qui tiennent, encore, en partie debout.
SCULPTURE
Dans la partie plastique de la trilogie, une sculpture vient compléter l' ensemble et voici , d'abord, son ébauche basée sur le dessin élaboré par moi_ même pour l'affiche. A droite l' Arbre de Gernika et ses toiles d' araignées ancestrales. Son tronc blanchâtre contraste avec le feuillage vert. En blanc, les bombes verticales quitant les avions hoorizontaux, et en bas, , en rouge, le sang.
De cette ébauche surgit la sculpture définitive, avec les mêmes éléments ce couleurs. elle a été élaborée en fer et peinte à l'huile.